Art et Sud Déco, coupures de presse sur les créations en zellige
Depuis 1996, d’abord à paris, puis à Marseille, Art et Sud Décoration propose ses tables en zellige et fer forgé, ainsi que le bejmat pour agrémenter les surfaces au sol ou aux murs, en intérieur, comme en extérieur. Depuis, au fil du temps, quelques journaux spécialisés dans la décoration se sont intéressés au zellige, au bejmat, le savoir-faire d’Art et Sud Déco.
Coming Up
Jamil et Ryme sont frère et sœur. Ils ont grandi au Maroc. De leur enfance, ils ont gardé le goût des couleurs, des matières et de l’artisanat que leur a inculqué leur grand-père mosaïste. Des anciens ateliers de ce dernier, à Fès, ils ont fait le lieu de production de leur entreprise. Les artisans marocains travaillent avec un savoir-faire, le zellige, une terre cuite émaillée ou non. Après avoir ouvert une boutique sur Paris, ils se sont installés depuis l’automne à Marseille dans un très bel espace de 100M². Ryme et son mari y adaptent la tradition aux goûts européens grâce à une large gamme de coloris et de motifs classiques et contemporains pour votre intérieur ou votre jardin : tables, plateaux, carrelages pour les sols, murs et plans de travail…
Art & Décoration
La brillance de la terre cuite émaillée apporte fraîcheur et clarté. Bejmat scintillant Le style intemporel des sols en bejmat, carreau de terre cuite rectangulaire (15 x 4 cm) s’harmonise à l’univers dépouillé du salon. Sa surface émaillée brillante contraste avec la douceur poudrée des murs à la chaux. Ce bejmat est fabriqué artisanalement à partir de l’argile de Fès.
Côté Sud
Marseille, tradition revisitée Dans les années 50 à Fès, le grand-père de Ryme et Jamil était déjà un célèbre mosaïste. Le zellige, ils ont grandi dans sa tradition. Héritiers d’un savoir-faire artisanal, la sœur et le frère ouvrent à Paris, en 1996, une boutique spécialisée dans cette marqueterie de faïence. Les chantiers ont suivi jusque dans les maisons du sud. Aujourd’hui, s’ils ont choisi Marseille pour poursuivre l’aventure, leur atelier en pleine médina a toujours en mémoire les gestes de l’aïeul. Adaptés à des variations infinies : plateaux de table en fer forgé, panneaux pour le sols et plafonds, les 28 couleurs et motifs exclusifs permettent toutes les combinaisons. Vendus au mètre carré et en frise, les carreaux jonglent avec la séduction, se mélangeant aux bejmats, ces briquettes très en vogue au pays des riads.
Côté maison – La Provence
Le zellige se fait contemporain. Destinée d’abord à recréer une ambiance orientale dans les maisons, cette technique est désormais utilisée pour une déco plus actuelle. Art et Sud déco à Marseille invite à découvrir le Zellige, technique ancestrale marocaine et écologique. Ryme, la maîtresse des lieux, le fait fabriquer directement à Fès, dans les usines qui appartenaient autrefois à son grand-père mosaïste zelligi. L’argile, extraite sous forme de bloc, est plongée dans de grands bassins creusés dans le sol, malaxée puis exposée au soleil. À l’aide de gabarit en bois, elle est moulée en petites briques et à nouveau séchée au soleil. D’une épaisseur d’1,2 centimètre, les carreaux subissent deux cuissons dans un four de brique où la température s’élève à 900 °C. Ils sont ensuite taillés en biseau, ce qui permet une pose joints serrés. Chez Arts et Sud déco, les carreaux sont vendus au mètre et en frise dans des couleurs contemporaines – Vert Anis, Aubergine, Turquoise, Vert Céladon … -, idéales pour les salles de bain, crédences de cuisine, terrasses, patios, tables…
Maison du Maroc
Un peu d’argile, du soleil, du cœur à l’ouvrage et voilà une modeste terre cuite s’évadant de ses planches pour traduire des inspirations colorées sur le canevas rêveur d’un art géométrique intemporel… (par Sandrine Lefebvre Reghay) Au XVIIIe, le Zellige, plus que partout ailleurs, y symbolise toute la richesse et la diversité culturelle marocaine, fusionne les univers berbères et arabo-andalous pour réaliser des œuvres toujours plus complexes, où les motifs géométriques se disputent aux ondulations florales tendrement mouvementées. C’est dans cet univers sincère et modeste que Ryme et Jamil Alaoui, représentant la 5e génération d’une famille de zelligistes fassis, ont décidé d’évoluer, participant ainsi à la diffusion mondiale d’un artisanat ancestral et ce, depuis 1996. Affranchis de la symbolique, devenue au fil du temps un patrimoine de l’imaginaire marocain bien plus qu’une représentation matérielle de l’ordre divin, leurs panneaux muraux se sont rapidement imposés en Europe, friande de cet artisanat, essentiellement connu, à l’époque, pour ses tables ou ses carreaux vendus en vrac afin de concevoir des terrasses et des salles de bains. Puis le concept du panneau mural, décliné dans toutes les tailles, couleurs, motifs, a permis de replacer le zellige au mur; un zellige, revenu à la faveur des tendances, la final touch d’une décoration ludique, peu onéreuse, et très mille et une nuit…
Marie-Claire
À Fès, les descendants des artistes andalous perpétuent l’art du Zellige à partir de l’argile. Tels des joailliers, ils sculptent les carreaux de céramique pour inventer des arabesques fascinantes. Au Maroc, l’interdiction de représenter le prophète a sans doute fertilisé l’imaginaire des artistes. À Fès, en utilisant ce que le sol leur offrait, ils ont mis au point une technique rare et somptueuse : le zellige. Pour le néophyte, cet artisanat évoque la céramique. Pourtant, il n’a rien à voir : « Le Zellige est un puzzle constitué de milliers de pièces. On le réalise à l’envers avant de le poser à l’endroit sur les murs ou les sols », raconte Jamil Alaoui, cinquième génération de zelligeurs. Mais la grande différence se tient dans la réalisation méticuleuse de petits motifs colorés : « Chaque motif est ciselé avec précision au burin avant d’être intégré au dessin général. Il faut une incroyable habileté pour réussir à tailler ces formes minuscules ». Et pour cause. Seule une poignée d’artisans possède ce savoir-faire importé par les Andalous au XIIe siècle. « Mon grand-père était un Mahlem, un maître. Un artiste qui maîtrisait le ciselage que les règles mathématiques président à la création des dessins ». Le zellige ne laisse rien au hasard. À Fès, l’eau est dépourvue de calcaire et l’argile que l’on y extrait possède une texture particulière. Une qualité qui permet aux artisans de créer des centaines de teintes que l’on retrouve sur les frises des bains publics, sur les panneaux de la mosquée Mouley Idriss, la fontaine Nejjarîn, les escaliers ou les rigoles du jardin andalou du palais Jamaï. La beauté des arabesques, la calligraphie des formes, la splendeur des teintes doit permettre d’emporter le regard vers des contrées spirituelles, loin du matériel. Il y a du divin dans ces panneaux à la géométrie fascinante. Ainsi pas une mosquée, un escalier, un hammam qui ne resplendisse pas des délicats zelliges. Sans compter la magnificence des palais, fontaines, patios… « ma famille a travaillé pour Mohammed V. Dans le salon de certaines résidences royales, mon grand-père a imaginé des motifs complexes, riches de plus d’un millier de formes ». Aujourd’hui encore, le statut de zelligiste n’a rien d’ordinaire. Les gamins s’initient au contact du père ou de l’oncle. Cet art de la marqueterie de faïence se transmet avec beaucoup de précautions. Les zelligeurs forment de vraies dynasties, respectées par les puissants. « j’ai pétri la boue et j’en ai fait de l’or » disait Beaudelaire. Les zelligeurs sculptent les carreaux miel, noir, bleu, vert pour transcender l’âme.
Marie-Claire
Entrer à Art et Sud, c’est comme pénétrer dans une médina raffinée : le zellige venu de Fès éclate de couleur sur les panneaux muraux et les tables. Le savoir-faire marocain est à son apogée dans les pichets et les assiettes Renaissance et Berbère. Les miroirs et les lanternes en maillechort voisinent ceux en métal argenté.
Autre
Le zellige présenté dans tous ses états. Jamil et Ryme, frère et sœur, tous deux nés à Fès, perpétuent la tradition familiale. Les grands carreaux, la fontaine traditionnelle en zellige accrochés aux murs blancs et le sol en bejmat donnent une idée de l’utilisation de ces matériaux. Dans leur atelier, ils produisent des tables hautes ou basses aux pieds en fer forgé et panneaux sur mesure, on peut acheter les carreaux au mètre carré et en frise.
Autre
Petits-enfants de zelligiste marocain, Ryme et Jamil Alaoui ont pris la relève. Les tables, bejmat et zelliges qu’ils proposent dans leur élégant showroom sont encore fabriqués à Fès, dans l’atelier familial. Rééditions ou motifs plus contemporains, tout est réalisable sur mesure.